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commerce de proximité

  • LES COMMERCANTS ET ARTISANS DE VANVES QUESTIONNES PAR LA MAIRIE

    A la suite de la création du CCCI (Conseil Consultatif du Commerce Local) en Octobre dernier afin que soit mis en place des actions en faveur de la dynamique économique de proximité, ses douze membres ont conçu un questionnaire qui a été envoyé à l’ensemble des commerçants et artisans de Vanves pour connaître leurs avis sur différents thémes :

    -Le Mois du commerce : La formule vous convient elle dans son organisation ? Et les améliorations à y apporter ?

    -D’autres animations (Beaujolais Nouveau, Noël) : Souhaitez-vous plus d’événements ?  Seriez vois prêt à vous impliquer dans ces événements ?

    - La participation financière : Seriez prêts à consacrer financièrement à l’animation commerciale 50 €? 100 € ? 150 € ? Pour quel type de prestations ? Préférez-vous payer selon les prestations ? 

    - Quel est l’objectif pour de ces animations commerciales ? Faire venir plus de clients ? Vous aider à vous débarrasser de vos invendues ?

    - Que souhaitez-vous améliorer dans votre quartier ?

  • CARREFOUR EXPRESS A VANVES : PREUVE QUE LES GRANDS GROUPES OCCUPENT LE CRENEAU DU COMMERCE DE PROXIMITE POUR SURVIVRE

    Ce début de vacances d’été a été marqué par l’inauguration de quelques commerces et activités de services par la municipalité : SHIVA, Expert-Matelas, Carrefour Express notamment qui fonctionne bien depuis une semaine selon ses responsables. Son ouverture a coïncidé avec la parution par le CROCIS (Centre d’Observation du Commerce, de l’Industrie et des Services) d’Ile de France  d’une étude sur les « nouvelles stratégies face au changement » des «grandes surfaces alimentaires en Ile de France »

     

    « Les grandes surfaces alimentaires sont le résultat de l’explosion de la société de consommation à partir des années 50. L’idée fondatrice était que le consommateur devait pouvoir trouver ce qu’il cherche en un seul lieu ». Rappelez-vous, l’ouverture du premier centre commercial Parly 2 au Chesnay à la fin des années 60.  « Depuis, le secteur de la grande distribution alimentaire au niveau francilien comme national, est marquée par une centralisation élevée, proche d’un oligopole » racontent les auteurs de cette étude, en indiquant que  « les 6 principaux groupes sont tous d’origine française », avec un mode d’organisation qui tourne autour de deux mopdéles : Coopératif avec Leclerc, Intermarché et systéme U, Intégré avec Carrefour, Auchan, Casino. A Carrefour, notamment « c’est le groupe qui est propriétaire du point de vente, dont la gestion courante est déléguée à un responsable localement. Ainsi ce n’est pas ce dernier qui décide de la politique à mettre en œuvre pour assurer la pérénnité de son point de vente ».  

     

    Pendant les dernières décénnies, le développement intensif des grandes surfaces alimentaires s’est faite parfois au détriment de plus petites structures telles que les supérettes ou les commerces d’alimentations générales (épicerie générale) qui conviennent mieux à des zones denses comme Paris et sa proche banlieue. D’ailleurs du fait de la modification du comportement d’achat des clients, accentué par la crise économique, c’est l’effet inverse qui s’observe : les temples de « l’hyper consommation sont mis à mal par les consommateurs qui sont denandeurs de changements. Si le nombre d’hypermarchés (180) et de supermarchés (1500) en Ile de France  restent stable depuis 10 ans (20% du nombre total de commerces alimentaires franciliens), les supérettes se sont multipliés  (+ de 76% ) et leur part dans le commerce francilien augmente de 4 points sur la même période

     

    « Avec le temps et les aléas de la conjoncture, les besoins ont évolué, les consommateurs ont modifié leurs comportements d’achats, leurs dépenses étant orientés par obligation, vers le logement, les transports, les NTIC (portable,ordinateur…), faisant perdre aux grandes surfaces alimentaitrees leur attractivité. D’autant qu’ils ont fait le choix de la proximité dans un souci de maximisation de temps, et qu’au niveau des produits, il y a une volonté de consommer moins mais de meilleure qualité ». Ainsi  la proximité devient le nouveau lietmotiv. Le nombre de supérettes s’est renforcé, car la LME (Loi de Modernisation de l’Economie) a permit l’ouverture de commerce de moins de 1000 m2 sans demande d’autorisation préalable. Les deux acteurs majeurs à Paris sont Carrefour et Casino en terme de nombre de magasins et nombre de surface, suivis par Monoprix et Franprix.

     

    Le développement  des supérettes et des commerces d’alimentations générales se poursuit maintenant avec les Carrefour Market, City, et Express,  les Daily Mnop ‘ et Simply Markert (groupe Auchan), leur implantation ne répondant pas toujours à une logique particulière. « Les grands groupes ont ainsi élaborés de nouvelles stratégies pour répondre à ses changements, engageant un processus de développement d’enseigne de proximité en non propres afin de concurrencer les épiceries de quartier traditionnelle et les supérettes. Ainsi que le dévelopement de leurs propres marques bénéficiant toujours d’un prix attractif (25 à 30% moins chére que les marques nationales). Enfin, l’accent est mis sur les prestations offertes aux clients : élargissement des horaires d’ouverture notamment etc… Ainsi l’ouverture d’un Carrefour Express le 4 Juillet dernier  à Vanves réfléte toutes ces nouvelles tendances. Quelquefois contrecarré par des puissances locales : Ainsi, selon la rumeur, la mairie serait intervenue pour éviter que Carrefour Express vende du pain comme prévu, à cause de la proximité de la boulangerie du Moulin des Lavandière. Laquelle ne se prive pas de concurrencer d’autres commerces proposant café, bières et sandwichs… en attendant d’autres surprises pour la Rentrée ?

  • LE COMMERCE DE PROXIMITE A VANVES : « Et si les nouvelles technologies pouvaient ramener les clients dans les boutiques »

    Le maire de Vanves a relancé ses petits déjeuners avec les commerçants quartier par quartier en commençant par le Centre Ancien mardi dernier chez « Manu » puis au Bristol Vendredi prochain pour le quartier J.BLeuzen-Verdun etc… sachant que le conseil municipal devrait renouveler sa convention de partenariat entre  la CCIP 92 (Délégation Hauts de Seine de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) Mercredi prochain. Occasion peut être de révolutionner les choses !  

     

    Elle fait partie des 26 conventions de partenariat qui ont été signé entre la CCIP92 et les communes altoséquanaises  « La CCIP 92 est impliqué dans la défense du commerce de proximité comme toutes les CCI, car c’est celui qui est le plus vulnérable à l’heure actuelle. On considère que le commerce dans la ville est source de vie, d’humanisme, de convivialité, de sécurité. On fait tout pour consolider le commerce de centre de ville (ou de proximité) en association avec les collectivités locales » explique Alain Buat, vice président chargé du Commerce à la CCIP 92  qui était venu inaugurer le Mois du Commerce à Vanves à l’automne dernier en ajoutant : « Il s’agit principalement de monter les dossiers FISAC (Fonds d’Intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) pour rénover les commerces de centres villes qui est l’action phare. Elle s’étoffe avec différentes actions comme l’animation commerciale, la décoration des vitrines, le recrutement d’un Manager de centre ville. Nous animons des ateliers du commerce sur des thémes bien précis comme l’e-commerce, l’accessibilité aux handicapés, la loi exigeant qu’à partir du 1Er Janvier 2015, cette accessibilité soit le cas dans tous les commerces »

     

    Les commerçants doivent face à la crise qui s’est traduit par une baisse de la consommation, mais aussi à une mutation où le commerce doit capter des flux. Et la CCIP s’est attelé pour sensibiliser ses commerçants aux  nouvelles techniques et technologies (e-commmerce, m-commerce…) qui ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés. Et de mettre en réseau le  maximum de personnes partageant ses préoccupations communes. « Parce qu’en partageant les meilleures pratiques, elles arrivent à s’en sortir, associations de commerçants, manager de centre ville etc… ». Encore faut il que l’action de la CCIP 92 soit connue, ce qui n’est pas toujours le cas comme il l’explique.  « Mais nous sommes en pleine mutation : Du commerce de proximité, où les gens descendaient de leur immeuble pour acheter dans la boutique d’en face, nous allons vers un commerce qui a pour but de capter les flux, parce que de plus en plus, les gens se déplacent pour aller travailler, au spectacle. Ils ont donc besoin de trouver des magasins un peu partout. Si le commerce de proximité veut continuer à vivre et à se développer, il faut qu’il tienne compte de ses nouvelles pratiques.  Nous avons pour cela des outils que nous mettons en place dans le cadre de ses conventions de partenariat (Villa-cités pour analyser le tissu commercial existant et faire des propositions, Eco-Défi pour inciter les comerçants à respecter un certain nombre de contraintes environnementales et obtenir ce label, et les conciergeries d’entreprises) »

     

    Mais la CCIP 92 va bien au-delà en recherchant de nouvelles solutions à mettre en place au profit des commerces locaux et des collectivités locales.   Ainsi, elle a entamé des négociations assez avancées avec la ville de Sceaux, pour mettre en place une conciergerie numérique, s’appuyant sur les moyens de communications modernes. « Les consommateurs pourront commander par leur smartphone, leur ordinateur auprès des commerçants locaux, passer et payer leurs commandes via internet qui sera déposée dans un casier sous digicode  (bientôt réfrigérer pour l’alimentaire) où ils pourront la récupérer. Nous travaillons pour cela en étroite collaboration avec un chercheur de l’ESCP-Europe, Olivier Badot qui est un des rares chercheurs en France sur le commerce. Grâce à lui, nous nous orientons vers des solutions d’e-commerce, de m-commerce (sur mobile) et du-commerce (public writer) c’est à dire que l’on pourra bientôt utiliser un certain nombre de canaux pour faire ses courses.  Nous travaillons sur des bornes émettrices qui permettront lorsqu’on traverse un quartier d’avoir sur son smartphone, l’annonce d’une promotion faîte par l’épicerie du coin.. Ces nouvelles techniques ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés ».

     

    Encore faut il que les commerçants soient sensibilisés à l’autre bout de la chaîne sur l’utilisation de ces nouveles technologies : « C’est là que nous avons un travail de fonds à faire et qui sont l’objet de nos réflexions, car nous n’avons pas encore trouvé la bonne solution. D’autant plus que les commerçants ont le nez dans le guidon du matin au soir, n’ayant pas tellement envie de participer à des réunions ou des formations leur jour de repos (lundi). Il faut que nous arrivions à trouver le bon créneau pour les sensibiliser. Mais on y arrivera, car c’est dans leur intérêt. Parce que la survie et le développement du commerce de centre ville en dépendent. Regardez ce qui se déroule dans les gares, comme Saint Lazare, qui sont de véritables Hubbs où l’on trouve de tout. Tout comme bientôt les gares du Grand Paris Express. Il faudra arriver à convaincre les commerçants locaux d’adhérer à ces nouveaux formes de commerce soit en ouvrant des corners dans ces gares, soit en installant des bornes qui émettent des messages commerciaux perçus par les mobiles et smartphones, soit en installant des conciergeries numériques ».